Le mouroir aux alouettes, c'est aussi en audiolivre !
Disponible auprés de l'UNADEV, l'enregistrement a été réalisépar Jean-Louis Blonde.
Le premier billet concernant ce support vient de paraître, vous pouvez le retrouver sur le blog la livrophile.net.
Merci à son auteur.
Les origines de l'histoire...
L’histoire de l’écriture de ce roman commence le 9 octobre 2010, au petit déjeuner. Les informations relatent un fait divers, finalement assez banal : une directrice de maison de retraite vient d’être écrouée pour maltraitance envers ses pensionnaires. Je me suis alors demandée ce qu’il en aurait été si parmi les pensionnaires, quelques uns plus valides s’étaient rebellés. J’ai alors rédigé un premier synopsis :Un retraité cégétiste entre en maison de retraite suite à la vente de l'appartement qu'il occupait depuis trente ans. Il se fait mal à ses nouvelles conditions de vie qu'il perçoit comme une punition du grand capital. Pourtant, il finit par se lier avec un autre pensionnaire, un cheminot qui vit plus dans sa loco que dans le monde réel. Changement de directrice frappée par l’âge de la retraite. La suivante met en place un plan drastique d’économie. Les conditions d’accueil se dégradent, certains en meurent. Le cégétiste décide de se remonter les manches suite à une humiliation et fomente la révolution aux mimosas. Avec trois autres septuagénaires il prend en otage la directrice et pose ses revendications. La libération de la directrice se fait après que la police a fait la lumière sur les conditions de vie déplorables des pensionnaires.A la même époque, j’avais un projet d’écriture avec Isabelle (nous fréquentons assidûment le même club de lecture à la médiathèque de Signy-l’Abbaye). Je lui ai proposé de lui envoyer ma prose chaque jour (j’étais pleine de fougue alors) et elle me faisait un retour avec ses hypothèses de lecture, elle en profita pour corriger mon orthographe déficient (encore merci !)
Au bout de quelques semaines, le synopsis pris une autre orientation, puis une autre… pour arriver enfin à sa version définitive quelques jours seulement avant la fin de la rédaction du roman, le 31 août 2010 à 21h51 exactement.
Ceux qui l’ont lu peuvent voir avec ce premier synopsis l’évolution de l’histoire et l’apparition de personnages secondaires tel que Marie ou Hortensia qui étaient absents au départ. L’intrigue de l’histoire a évolué dans un sens auquel je ne m’attendais pas, et je suis arrivée assez loin de mon intention de départ. Reste le thème de la maltraitance en milieu clos qui hélas est toujours trop régulièrement d’actualité…